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Pour la première fois chez l’homme, une prothèse de sternum en céramique diffusant des antibiotiques a été posée chez un patient du CHU de Limoges, victime d’une grave infection après un pontage coronarien.

Après un quadruple pontage coronarien qui avait nécessité une découpe du sternum, «Monsieur M.» avait été victime d’une infection. Hospitalisé dix mois durant avec une plaie béante au thorax et plusieurs complications graves (choc septique, plusieurs arrêts cardiaques), l’avenir de cet homme âgé d’une soixantaine d’années n’était pas rose: au mieux, un retour à domicile avec un pansement à vie et un pronostic de survie singulièrement réduit. «Aujourd’hui il est rentré chez lui. Il va parfaitement bien et mène une vie normale, avec simplement un peu de rééducation à l’effort», explique le Dr François Bertin, chirurgien thoracique et cardio-vasculaire au CHU de Limoges.

Ce qui l’a sauvé en juin dernier: la pose, pour la première fois chez l’homme, d’une prothèse en céramique chargée en antibiotique, développée par la société I.Ceram. «2 à 4% des patients subissant une opération cardio-vasculaire font une ostéite: leur sternum s’infecte, explique le Dr Bertin. L’os est un tissu mal vascularisé, et si l’on donne des antibiotiques au patient ils se diffusent peu dans l’os, qui a du mal à se régénérer. Dans certains cas très graves, il y a une destruction complète du sternum.» L’équipe avait déjà procédé, en 2015, à l’implant de sternum d’une prothèse en céramique d’alumine, une texture intéressante car «elle ressemble beaucoup à celle d’un os spongieux», expliquait alors François Bertin au Figaro.